Hécatombe

Hécatombe, c’est des reprises de Georges Brassens à la fois irrévérencieuses et créatives.

Ça sent les îles et le jazz, ça chante doux et éclatant, du tube aux pépites méconnues, ça joue du sensible au festif !

Hécatombe, c’est du vivant !

Cyprien Brosset et Simon Bouin : guitare, contrebasse, percussions et chant. (A la fois alternativement, et en même temps)

La légende dit que cette hécatombe est née d’une rencontre entre Joël Nicolas des Prés et Pierre Favreau des Iles lors du fameux tapage de bœuf du « marché de Brive la Gaillarde », autour d’une « botte d’oignons » (bio!)

« Sans vergogne », ils exécutent Brassens avec une irrévérence et un aplomb assumés. Pourtant, à leurs concerts, « tout le monde se réconcilie ». Le public, « à deux doigts de succomber », s’embrase d’un jovial « Hip hip hip hourra ! » devant ce « spectacle assez croquignole ».

Les rythmes des îles et le swing « matraquent à grands coups de mamelles ceux qui passent à [leur] portée », mais la douceur est aussi au rendez-vous grâce à des arrangements fins et de suaves harmonies vocales.

Avec ces musiciens impies, nul doute que « cette hécatombe [sera] la plus belle de tous les temps » !

Non content de massacrer la musique de Georges Brassens, ces croqueurs de notes à la faux, saltimbanques de la roulette russe, ces égorgeurs de mélodie, n’eurent pas hésité – « Outrage ultime » !- à assassiner aussi ses délicieux textes s’ils avaient eu le moindre talent pour l’écriture, mais « par bonheur, ils n’en avaient pas » !

« Mort aux vaches, mort aux lois, vive l’anarchie » !